Skip to content
2007-Album-Amicalement Blues

Amicalement Blues

2007

01.

Avenue de l'amour

Paroles
02.

Emeute émotionnelle

Paroles
03.

Amant sous contrôle

Paroles
04.

Strindberg 2007

Paroles
05.

L'appel de la forêt

Paroles
06.

Les douceurs de la vengeance

Paroles
07.

Distance

Paroles
08.

Rendez-vous au dernier carrefour

Paroles
09.

Spécial ado SMS blues

Paroles
10.

Photographie d'un rêveur

Paroles
11.

Your Terraplane Is Ready Mister Bob!

Paroles
12.

Juste avant l'enfer

Paroles
13.

Le vieux bluesman & la bimbo

Paroles
ÉCOUTER / TÉLÉCHARGER / COMMANDER

Avenue de l'amour

yeah, yeah !

est-ce que tu te souviens ?
on n’était pas des stars
plutôt un peu zonards
juste au bord du rien
nos peines au bord du jour
nos regards de chiens
& tous ces tours
avenue de l’amour (bis)

on était un peu blonds
un peu trop niais sans doute
& nous nous amusions
au jeu de la route
hambourg ou amsterdam
côté quartier dames
& tous ces tours
avenue de l’amour (bis)

tu te souviens
ça jouait lose
tous ces chagrins
& tout ce blues
nous n’étions que des survivants…

nos histoires noires
nos nuits blanches
plantés en plein manque de tout
cherchant le jour
avenue de l’amour

oh ! te laisse pas aller
mon ami
cette fille t’a laissé tomber
viens faire un tour
avenue de l’amour (ter)

Paroles : Hubert Félix Thiéfaine
Musique : Paul Personne

Emeute émotionnelle

ta vie me tue
& tu me fais si mal
ta vie me tue
je m’sens comme un animal
ta vie me tue
un miséreux chacal
errant au bord d’un blues tordu

à cette si belle réception
entre ton lou & ton charmel
je me sens comme un mauvais garçon
les doigts poisseux sous tes dentelles
libère-toi & casse ta porte
je suis pas fan des escortes à cloportes

ta vie me tue
& tu me fais si mal
ta vie me tue
je m’sens comme un animal
ta vie me tue
un miséreux chacal
errant au bord d’un blues tordu

peut-être suis-je trop généreux
payant le lait pour tes chats
les vieux rognons pour tes pitbulls crasseux
& la morphine pour ta mama ?
libère-toi ! casse ta porte !
je suis pas fan des cloportes

ta vie me tue
& tu me fais si mal
ta vie me tue
je m’sens comme un animal
ta vie me tue
un miséreux chacal
errant au bord d’un blues tordu

j’ai connu trop d’âmes interlopes
de filles au cœur de janjawid
qui quittent les égouts pour fumer leur clope
avec des rats riches en glucides

ta vie me tue
& tu me fais si mal
ta vie me tue
je m’sens comme un animal
ta vie me tue
un miséreux chacal
errant au bord d’un blues tordu

Paroles : Hubert Félix Thiéfaine
Musique : Paul Personne

Amant sous contrôle

tu m’as gonflé ces derniers soirs
avec ton vague regard fêlé
de fille qui joue madame beauvoir
en ségolène ivre & camée
mais ça va bien
mes désirs sont en tungstène
mais ça va bien
j’te sens blottie au fond de mes veines

les pâles ombres de tes cils
sur ma pauvre âme damnée
me rappellent que toutes les femmes sont futiles
quand elles oublient de nous flinguer
mais ça va bien
mes désirs sont un peu blêmes
mais ça va bien
j’te sens blottie au fond de mes veines

tu es mon île
dans mes amours insensées
tu es de celles qui ont le style
gravées au fond de mes pensées
aussi sexy, ma baby

je t’ai souvent priée comme une déesse
te suppliant de m’aimer
de me donner de la tendresse
alors que j’étais blessé
mais ça va bien
mes désirs sont dans la peine
mais ça va bien
j’te sens blottie au fond de mes veines

mais ça va bien, ça va bien…
blottis-toi, blottis-toi…
pénètre dans mes veines…
ô ma baby, pénètre en moi…
ça va bien, ça va bien…

Paroles : Hubert Félix Thiéfaine
Musique : Paul Personne

Strindberg 2007

je n’ai pas vu finir
notre pauvre amour
je n’ai pas vu mourir
nos derniers beaux jours
j’étais si amoureux
que j’ai oublié de te le dire
je m’sentais si heureux
les yeux dans tes soupirs

je regarde les putes
au bras de leurs maris
& je ficelle au catgut
les cris de leur ennui
j’étais si amoureux
que j’ai oublié de te le dire
je m’sentais si heureux
ma langue sous ton empire

t’étais juste une fille comme les autres
jolies rondeurs, belles fissures
blonde mais pas de quoi faire honneur
à mes trop anciennes blessures

un homme un peu prudent
doit savoir éviter
les regards séduisants
des starlettes affairées
j’ai été si niaiseux
que je ne peux qu’en rire
j’essaierai d’être sérieux
à mon dernier soupir

Paroles : Hubert Félix Thiéfaine
Musique : Paul Personne

L'appel de la forêt

près de la rivière
j’entends de méchants bruits
hum ! j’ai mon mauser
& j’ai mon vieil uzi
un cerf est passé
& ton oiseau de nuit
semble nous dire
de ne pas blesser son ami

près de cette rivière si bleue
ne sois pas de celles
qui jouent les étrangères
près de cette rivière tellement bleue
pense à notre amour
& prends-le jusqu’au p’tit jour

le vent s’essouffle
pourtant je sens mon cœur
palpiter tout près
du velours de tes seins
tu m’époustoufles
écoute le chant des fleurs
profitons-en jusqu’au petit matin

près de cette rivière si bleue
ne sois pas de celles
qui jouent les étrangères
près de cette rivière tellement bleue
pense à notre amour
& prends-le jusqu’au p’tit jour

oh, tendre bébé ! ici on ne vend pas
de ces foutues pilules
qui donnent de la tendresse
faut toujours tout dealer
mais je crois que chez moi
tu es prise dans le piège
de mes caresses

près de cette rivière si bleue
ne sois pas de celles
qui jouent les étrangères
près de cette rivière tellement bleue
pense à notre amour
& prends-le jusqu’au p’tit jour

Paroles : Hubert Félix Thiéfaine
Musique : Paul Personne

Les douceurs de la vengeance

viens me planter
ton petit poing sur le nez
viens me claquer
tes petits mots sur les nerfs
quand je te vois en colère
ça finit par me plaire
t’es bien roulée
mais tu me vends que du vent
tu fais chanter mes ressentiments
rire mes tourments
pleure pas pour moi
même si j’aime tes kleenex usés
pleure pas pour moi
bébé tu m’as déjà dévasté
tu ne trouves de plaisir
qu’en me voyant souffrir
pleure pas pour moi

Paroles : Hubert Félix Thiéfaine
Musique : Paul Personne

Distance

je crois que c’est la nuit
mes larmes cachent le jour
je n’vois que la pluie
j’ai dû laisser passer mon tour
je ne comprends plus
je n’ai plus de repères
au fond de ma propre rue
je sais plus, je me perds

vraiment je sais plus
un fantôme est en moi
j’ai perdu la vue
j’ai dû cramer ma voix
je ne vois plus rien
j’ai perdu mon passé
je suis comme un chien
aboyant sur le pavé
je ne suis plus rien
juste une épave à brader

oh ! tant de distance
dans tes yeux mon amour
oh ! tant de distance
dans ce foutu contre-jour
tant de distance
qui a changé ton discours
oh ! tant de distance
qui tue ta tendre beauté

enroulée dans mon corps
en cette nuit d’été
je te vois encore
ivre de nos baisers
ta façon de me dire :
un petit white russian guy ?
ta manière de rire
en jouant les canailles
mais je n’vois maintenant
que le mot fin sur l’écran

oh ! tant de distance
dans ton regard mon amour
tant de distance
dans ce drame à contre-jour
tant de distance
qui a changé ton discours
oh ! tant de distance
qui flingue ta féminité

Paroles : Hubert Félix Thiéfaine
Musique : Paul Personne

Rendez-vous au dernier carrefour

est-ce que t’as trouvé
le permis pour tromper
tous tes vieux amis
tous ceux qui t’ont trop aimée ?
tu t’en retournes en arrière
auprès des chiens de l’enfer

est-ce que t’as trouvé
la sortie hallucinée
que tu cherchais ici
quand nous voulions juste t’aider ?
mais tu retournes en arrière
vers tes féeries solitaires

& tu marches sur ton ombre
de nouveau du côté sombre
t’as perdu le goût du jour
rendez-vous au dernier carrefour

est-ce que t’as trouvé
un soleil noir caché ?
tu venais du paradis
petite fille un peu paumée
& tu retournes au désert
auprès des chiens de l’enfer

& tu marches sur ton ombre
de nouveau du côté sombre
t’as perdu le goût du jour
rendez-vous au dernier carrefour

Paroles : Hubert Félix Thiéfaine
Musique : Paul Personne

Spécial ado SMS blues

né d’un spectre érubescent
dans un désert opiacé
j’bois du jus de charbon ardent
je fume des fleurs de sorciers
oh ! c’est tellement bon !
surtout t’inquiète pas maman
t’inquiète demain je rentre à la maison

je partouze au golgotha
& je débloque chez les angels
je lis l’évangile d’attila
je prends des bains d’eau de javel
oh ! ça tourne rond !
mais surtout t’inquiète pas m’man
t’inquiète demain je rentre à la maison

au nom de mon nom
je suis seul dans ma peur en solo
je vois mes démons
& je kiffe quand je sniffe
mes odeurs d’inferno

le temps perd ses tristes ratures
la terre prend de la distance
je me sens comme une bavure
d’un dieu crevant de son silence
oh ! ça devient long !
mais surtout t’inquiète pas m’man
t’inquiète on a les mêmes à la maison

au nom de mon nom
je suis seul dans ma peur en solo
je vois mes démons
& je kiffe quand je sniffe…

au nom de mon nom
je suis seul dans ma peur en solo
je vois mes démons
& je kiffe quand je sniffe
mes odeurs d’inferno

Paroles : Hubert Félix Thiéfaine
Musique : Paul Personne

Photographie d'un rêveur

je ne suis qu’un rêveur
planant sur ta vie
un esprit tapageur
qui vient troubler tes nuits
prisonnier de ton rire
esclave de ton corps
je veux juste t’offrir
l’amour sans la mort

qu’un rêveur !
à l’ombre de ta beauté
qu’un rêveur !
sous tes parfums satinés
qu’un rêveur !
qui ne pense qu’à t’aimer
qu’un rêveur !
qu’en veut trop…

si parfois je ruisselle
comme un vieux troubadour
sous les yeux maternels
d’une barmaid trop glamour
c’est pour mieux revenir
vagabond dans ta rue
& pour mieux ressentir
tes baisers perdus

qu’un rêveur !
à l’ombre de ta beauté
qu’un rêveur !
sous tes regards bleutés
qu’un rêveur !
qui ne pense qu’à t’aimer
qu’un rêveur !
qu’en veut trop…

Paroles : Hubert Félix Thiéfaine
Musique : Paul Personne

Your Terraplane Is Ready Mister Bob!

le temps passe toujours un peu vite
& c’est peut-être notre chance
c’est au coin de nihil street
que j’ai croisé l’infini
beaucoup pensent qu’ils ont du mérite
dans leurs souterrains rances
à ces nouveaux gueux de la guérite
j’préfère ta porte de sortie

déjà les filles du silence
aux magnolias en fleurs
jouaient de ma patience
en me moissonnant le cœur
ma sorcière a trempé
ses doigts dans le sang chaud
& j’ai goulûment léché
les pores de sa peau

j’ai jamais bien supporté
les vieilles polkas nazies
& me voilà planté
dans un trou du missouri
je retrouve le carrefour
le diable & son contrat
mais soudain mon rêve devient lourd
je m’réveille trempé dans tes draps

Paroles : Hubert Félix Thiéfaine
Musique : Paul Personne

Juste avant l'enfer

qu’est-ce t’allais foutre à 4 du mat
chez ce clown allumé ? (bis)
me prends pas pour un abruti
un idiot pervers
fais de ta vie ce que tu veux
mais me colle pas la poisse (bis)
j’ai payé pour des conneries
que je ne veux plus faire
donne, donne, donne
ce que tu me caches (ter)
à quoi peut servir une aiguille
quand on n’a pas le style ? (bis)
le fil à retordre la vie
juste avant l’enfer
donne, donne, donne
ce que tu me caches (bis)
donne, donne, donne…
sous ton vieux sweater
oh, fais pas la con sister !
donne, donne, donne
down, down, down

Paroles : Hubert Félix Thiéfaine
Musique : Paul Personne

Le vieux bluesman & la bimbo

tu m’as fait danser sur du verre pilé
tu m’as fait croire à un amour cinglé
moi j’étais fou de ta pâleur nocturne
& de ta soif à me lécher les burnes
t’as mis mon cœur à brûler sur ton grill
t’as mis mon âme à sécher sur ton fil
& moi je n’étais qu’un vieux saltimbanque
un clochard en smoking &… toujours en manque

quel âge auras-tu p’tite
dis-moi quel âge ?
quand on sera dissident
dis-moi quel âge ?
quel âge auras-tu p’tite
dis-moi quel âge ?
quand j’aurai 2000 ans
dis-moi quel âge ?

il est trop tard pour marquer l’horizon
d’une flèche illisible & sans dérision
tu joues les barbies, tu joues les bimbos
tu joues à te perdre dans ton égo
il est trop tôt pour décalquer ma peau
sur ton tambour en faisant des saltos
je m’écorche en dansant sous les regards
de tes crapauds crapuleux & blafards

quel âge auras-tu p’tite
dis-moi quel âge ?
quand on sera dissident
dis-moi quel âge ?
quel âge auras-tu p’tite
dis-moi quel âge ?
quand j’aurai 2000 ans
dis-moi quel âge ?

j’ai tenté de m’abrutir dans la musique
l’alcool, le sexe & les barbituriques
j’ai tout fait pour nullifier mes espoirs
dès le petit matin j’attends le soir
déjà petit dans les cours de récré
quand on parlait de nos futures années
moi je disais que je connaissais mon sort :
quand j’serai grand moi, j’veux être mort !

quel âge auras-tu p’tite
dis-moi quel âge ?
quand on sera dissident
dis-moi quel âge ?
quel âge auras-tu p’tite
dis-moi quel âge ?
quand j’aurai 2000 ans
dis-moi quel âge ?

reviens encore vers moi une dernière fois
le temps d’un cunnilingus & d’une gueule de bois
le temps d’un dust my broom ou d’un johnny guitar
le temps d’un jack daniel’s & d’un bon vieux pétard
reviens encore vers moi ma douce beauté
l’avenir est en route vers mon passé
ton string n’est plus qu’une boule de nylon
& je te tends ma bouteille de bourbon

quel âge auras-tu p’tite
dis-moi quel âge ?
quand on sera dissident
dis-moi quel âge ?
quel âge auras-tu p’tite
dis-moi quel âge ?
quand j’aurai 2000 ans
dis-moi quel âge ?

Paroles : Hubert Félix Thiéfaine
Musique : Paul Personne